MÉTIER NOM

employé au dépotoir

Dépotoir : Les bassins étagés de Montfaucon, qui ont reçu de 1761 à 1849 les produits des vidanges et les immondices de Paris, ont été remplacés dans ces derniers temps par le dépotoir de La Villette, dont les premiers projets, qui datent de l’année 1842, furent l’objet de vives contestations. Malgré la lutte énergique entreprise par la commune de La Villette pour repousser la construction que l’on voulait créer sur son territoire, le projet fut approuvé en 1845 et le dépotoir mis en service le 1er août 1849.Dans cet établissement, les ouvriers… ont partout à leur portée l’eau, l’air et la lumière. Les mêmes précautions d’hygiène ont été prises dans le vestiaire et dans le poste des hommes de service. Enfin, une salle de bains dont l’eau est chauffée par un jet de vapeur, permet de donner le dimanche des bains à tout le monde à tour de rôle.
Victor Boudrot habite 19, rue des Ardennes (19e arr)

  • Boudrot Victor
employé aux écritures
  • Dramard Paul

employé aux ponts et chaussées

Ponts et chaussées. Les piqueurs et autres agents du service des Ponts et Chaussées au-dessous du grade de conducteur, attachés à la surveillance des travaux ou au service des bureaux des ingénieurs, prennent le titre d’employés secondaires des Ponts et chaussées en application du décret impérial n° 798 du 17 août 1853, sur l’organisation du personnel des agents inférieurs du service des Ponts et Chaussées. Ce personnel comprend les employés secondaires ; les gardes, éclusiers et autres agents de la navigation intérieure ; les éclusiers, pontiers et autres agents des ports maritimes de commerce ; les gardiens des phares et fanaux.

  • Dumoutier Joseph
employé de commerce
  • Jeanmougin Auguste
employé de lingerie
Lingerie : La lingerie a pour objet non pas la fabrication du linge, c’est-à-dire des toiles blanches, mais la transformation de ce linge en objets d’usage. Cette transformation est parfois des plus simples. Couper la toile suivant une mesure donnée, faire un ourlet aux deux côtés dans le sens de la trame, et c’est tout. Parfois aussi il faut, couper le linge en plusieurs pièces, donner à ces coupe l’élégance et les dimensions voulues, les assembler avec goût à l’aide de coutures, de surjets ou de piqûres afin de former l’une des pièces du vêtement. Tout cela présente de sérieuses difficultés et nécessite un long apprentissage.Le travail du linge est exécuté, presque exclusivement dans toutes ses parties par des femmes ; sauf cependant la coupe des chemises d’hommes et les dessins de broderies, qui dans un assez grand nombre de cas, sont laissés à des ouvriers spéciaux attachés aux maisons de lingerie.
  • Pierre Édouard
encadreur
  • Moyen Jean-Baptiste
estampeur
Estampage : L’estampage est surtout employé pour les métaux servant à la préparation de la bijouterie, des boutons, des accessoires employés dans la tabletterie et la gainerie, tels que fermoirs, appliques, etc, soit en cuivre soit en argent.Pour tous ces objets, le procédé d’estampage est le même. Sur un établis en chêne, épais et solidement fixé, est posé un moule creux en fer, en fonte ou en acier, retenu au bois par de fortes vis ; deux arbres verticaux s’élèvent de chaque côté de ce moule, et entre ces arbres glisse, à l’aide de coulisses qui y sont pratiquées, un lourd bloc de fonte terminé dans sa partie inférieure par un poinçon dont le relief s’adapte au creux du moule. Ce bloc, qui agit comme le couteau d’une guillotine, est maintenu par une forte courroie qui sert à en opérer l’ascension ; cette courroie passe sur une poulie et descend devant l’ouvrier estampeur, qui la maintient en plaçant son pied dans une sorte d’étrier qui la termine par le bas. L’estampeur prépare à sa droite un tas de pièces ou petites plaques de métal à estamper ; en tenant à terre son pied, passé dans la courroie, il tient le bloc de fonte suspendu ; il pousse une des plaques sur le moule, lève le pied en repliant le genou, et le bloc de fonte abandonné à lui-même, glisse entre les arbres à coulisses et enfonce, en tombant, le poinçon qui le termine sur la plaque de métal à laquelle il fait prendre la forme du moule, en coupant tout ce qui le dépasse. Cette opération faite, l’ouvrier, en rabaissant son pied, relève bloc et poinçon, fait sauter avec le pouce gauche la pièce estampée hors du moule, tandis qu’avec le pouce droit il en substitue une nouvelle, puis il relève le pied, et ainsi de suite. Le tout est effectué avec une rapidité qui ne le cède pas à la machine. Un ouvrier estampe de cette façon 25 000 à 30 000 pièces dans un jour.
  • Herfort Léon
  • Qucotel Louis