Les journées du patrimoine 2020 :

Comme chaque année, nous y étions

 

 

Ça vaut la peine ?

par Hélène Personnaz

La question de savoir si la BAI participerait aux Journées du Patrimoine a été la première posée après la fermeture estivale. Il était évident que les dimensions modestes de notre logis impliquaient une organisation écartant d’emblée la perspective d’une fréquentation qui se monte généralement à une centaine de personnes accueillies au cours du samedi après-midi. Dès lors, cela valait-il la peine ? Si venir, parfois de loin, pour accueillir les visiteurs, si jouer de la serpillère et du chiffon, si raconter l’histoire de cette bibliothèque vénérable et toujours jeune, si voir la curiosité s’accroître au fil du récit, si rencontrer des voisins passés mille fois devant la porte sans l’avoir poussée ou des promeneurs attirés par l’enseigne, si tout cela n’était que peine, alors peut-être n’aurait-ce pas valu ni le coup ni le coût.

Les visites ont eu lieu. Au fait, quelle était la question ?

 

 

En dépit de circonstances difficiles, nos bénévoles étaient présents, dotés de masques et faisant respecter les « mesures barrières » 

  • Inscription pour entrer dans la BAI, avec planification des visites
  • Brèves conférences de 20 minutes
  • Limitation à 5 personnes dans la bibliothèque
  • Pas d’accès au premier étage du fait de l’exiguité des lieux et la montée par l’escalier
  • Le samedi, de 15 heures à 18 heures, une trentaine de personnes, qui, le plus souvent, ne connaissaient pas la BAI, ont pu découvrir le lieu