Agnès Sandras nous propose trois nouveaux articles

UNE LETTRE DE J.B. GIRARD DE 1868 : UN NOUVEAU PRÉCIEUX TÉMOIGNAGE
par Michel Blanc

Dans un billet de ce carnet intitulé : « Timothée Trimm, Le Petit Journal, et les bibliothèques populaires » Agnès Sandras nous rappelle les principaux traits de la personnalité du rédacteur en chef du quotidien à un sou, et son action, décriée parfois, en faveur de l’instruction du peuple. C’est ainsi que nous prenons connaissance de l’éditorial, publié le mardi 21 janvier 1868, et intitulé : « La société Benjamin Franklin » de Thimothée Trimm (alias Léo Lespès, 1815-1875). Il y fait l’éloge de la société Franklin, la promotion des bibliothèques populaires et souligne enfin le rôle central de Jean-Baptiste Girard.

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LA BIBLIOTHÈQUE DES AMIS DE L’INSTRUCTION DU VIE ARRONDISSEMENT DE PARIS (BAI-VI)
par Louise Oudin et Agnès Sandras

Ce texte est le fruit d’une collaboration  fructueuse avec Louise Oudin que je remercie pour la qualité de ses recherches. Je le publie au moment-même où Louise Oudin donne une conférence, avec Michel Blanc, à la mairie du VIe arrondissement, dans le cadre des activités de la Société historique du VIe Arrondissement, sur l’histoire de la Bibliothèque des Amis de l’Instruction du Sixième Arrondissement (BAI-VI) : « La bibliothèque des Amis de l’instruction du 6e (1876-1900) ».

Conseil d’administration de la BAi VI, juin 1876. Composition et statuts (zoom). Bnf : recueil 8 Q 38. Cliché A. Sandras


LIRE ZOLA DANS LES BIBLIOTHÈQUES POPULAIRES SOUS LA IIIE RÉPUBLIQUE
par Agnès Sandras

Ce billet correspond à la conférence donnée le 16 mai 2019 à la Bibliothèque des Amis de l’Instruction du IIIe Arrondissement.

Alfred Le Petit, “M. Floquet”, Le Charivari, nov. 1879.

Dans un précédent billet (Emprunter du Zola dans une bibliothèque populaire), je signalais le bel article de Colette Becker ( « l’audience d’Émile Zola ») publié en 1974 dans Les Cahiers naturalistes. En effet, cet article correspond à une enquête très fouillée sur la présence du romancier dans les catalogues des bibliothèques populaires : pas ou très peu  d’œuvres zoliennes à la fin du XIXe siècle dans les bibliothèques populaires, à l’exception notable des bibliothèques populaires libres et en particulier des Amis de l’instruction. Colette Becker analysait les raisons de cette différence marquée, expliquant que les bibliothèques populaires dont les fonds provenaient essentiellement de concessions ministérielles ne recevaient pas d’œuvres de Zola et n’osaient en acquérir, alors que les bibliothèques libres, gérant elles-mêmes leurs acquisitions, étaient plus enclines à acheter du Zola, et parfois en nombre.