Marie-Françoise Cachin
présente
Lecture et bibliothèques anglaises au XIXe siècle
Alors qu’elle domine l’Europe par sa spectaculaire expansion et ses réussites économiques, l’Angleterre victorienne est à la traîne en ce qui concerne la lecture publique. Les livres sont hors de prix, l’alphabétisation des classes populaires est perçue par certains comme dangereuse pour l’équilibre social. Pourtant, des initiatives voient le jour. Du côté de l’instruction, ce sont les écoles du dimanche qui font recette, à côté d’un enseignement non religieux peu performant. Du côté de l’accès aux livres, ce sont des prêts qui touchent un public relativement aisé. IL faut attendre 1850 pour que la législation s’en mêle et que la notion de bibliothèque accessible à tous s’impose. Marie-Françoise Cachin retrace cette histoire très spécifique.
Le 8 mars 2012
Marie-Françoise CACHIN | Professeur émérite à l’Université Paris-Diderot, elle est spécialiste de l’histoire de l’édition en Grande-Bretagne aux XIXe et XXe siècles et de la traduction littéraire. De 1995 à 2002, elle a dirigé le DESS de traduction littéraire professionnelle, elle a notamment traduit James, Kipling et publié, entre autres Une nation de lecteurs ? La lecture en Angleterre 1815-1945, Presses de l’enssib, 2010. |
Lecture et bibliothèques anglaises
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