Pourquoi vouloir ressortir d’un oubli  quasi total et tout de même injuste, Henry Gréville, écrivaine dûment choyée en son temps, auteure d’une soixantaine de romans  dont une dizaine se trouve en ces lieux ? Pourquoi effacer une auteure qui a soutenu une génération de lectrices, veuves, mères, jeunes filles en mal d’émancipation ? Entre philosophie sociale et littérature son œuvre fait date. Il convient de la retrouver.

Pour ce faire, dans son essai Henry Gréville Buvards et Bas-Bleus, Danièle Burnel s’appuie sur  l’importante œuvre éditoriale de la romancière et ouvre une porte sur l’éducation au féminin de la seconde moitié du XIXème siècle. Dans le sujet présenté sont exposés les sources d’information pour une redécouverte de l’œuvre de la romancière, son itinéraire ainsi que les problématiques soulevées  pour les lecteurs d’aujourd’hui par le cycle grévillien.

Madame Danièle Burnel, originaire de La Manche  a poursuivi des études supérieures en Sciences Humaines à l’Université de Caen. Titulaire d’un diplôme de » Maîtrise d’ Histoire Contemporaine », a acquis une expérience académique  en tant qu’Enseignante dans le Second Degré puis, Personnel de Direction dans les Académies de Caen et Paris.
Officier dans l’Ordre  des Palmes Académiques, elle a assuré des fonctions d’animation durant deux mandatures et participé en tant que membre aux jurys des concours nationaux.
Elle a auto-édité son essai » Henry Gréville Buvards et Bas- Bleus  en2021

“Et si Henry Gréville n’avait pas existé” by Danièle Burnel is licensed under CC BY-NC-ND 4.0