L’histoire du travail et l’histoire des ouvriers font l’objet, en France, d’un regain d’intérêt dont témoignent la qualité des études menées ou en cours,  le renouvellement des problématiques, le dialogue entamé avec d’autres sciences sociales et humaines, pour ne rien dire de la demande sociale.

Cette dynamique historiographique encore fragile souffre d’une dispersion dont nous mesurons tous les conséquences négatives tant du point de vue de la nécessaire confrontation des approches, méthodes et interprétations qu’en termes de visibilité scientifique et académique.

Le moment semble venu de se doter d’une association française d’histoire du travail et d’histoire des ouvriers qui, dans la diversité des démarches, périodes et terrains comme des statuts – enseignants-chercheurs, chercheurs, docteurs, doctorants – nous réunirait dans une double perspective : Lire la suite sur actualité du XIXe siècle.