Jean HÉBRARD

présente

L’état de la calligraphie en France au XVIIIe siècle

Après un substantiel survol des siècles antérieurs et la mise en évidence de l’importance des besoins marchands dans l’évolution vers une écriture popularisée, le conférencier souligne l’apparition des maîtres d’écriture et de lecture ainsi que d’écrivains spécialisés en expertise. Il montre ensuite le lien, à partir du XVIIe, entre belles calligraphies et décadence des écritures d’apparat liée à la généralisation de la cursive. Sous Louis XIII, la Chancellerie royale imposera deux écritures officielles, la ronde française et la bâtarde italienne. Les maîtres écrivains deviendront des graveurs d’art, des peintres en lettres. La Révolution fera disparaître le marché et les maîtres écrivains se convertiront en maîtres d’école armés de la plume métallique.
La qualité de l’enregistrement laisse à désirer et a entraîné une suppression partielle du début ainsi que d’éléments de la discussion. Néanmoins l’intérêt du propos justifie cette mise en ligne.

Le  16 mars 1995

Jean HÉBRARD Inspecteur général de l’Éducation nationale, membre du groupe chargé de la rédaction des nouveaux programmes, il est également historien et a écrit de très nombreux ouvrages sur l’école et son histoire. Il a contribué à l’introduction à l’école de la littérature pour la jeunesse et aussi de la culture générale. Professeur associé à l’EHESS en Histoire et civilisation des Amériques.” Discours sur la lecture 1880-2000” BPI.

Pour écouter l’enregistrement de la soirée de lecture :

L'état de la calligraphie en France au XVIIIe siècle

par Jean Hébrard

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